Objectifs d’apprentissage
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de comprendre et de répondre aux questions suivantes :
|
Comment le fabricant de smartphones BlackBerry, autrefois dominant, s’est-il fait écraser par Apple, Samsung et d’autres concurrents sur le marché de la téléphonie mobile ?
Anciennement connu sous le nom de Research In Motion, BlackBerry était autrefois le leader incontesté des smartphones, à une époque où le courrier électronique était l’application phare d’Internet et où ses appareils constituaient un excellent moyen de rester à la page. BlackBerry était pleinement attaché aux claviers durs, alors qu’Apple cherchait à s’en débarrasser. À première vue, il est évident que BlackBerry était trop attaché à ses appareils à clavier, tandis que les nouveaux modèles et les nouvelles technologies ont réduit ses activités. En y regardant de plus près, on pourrait attribuer une part de responsabilité à la structure de direction à deux PDG de l’entreprise canadienne, ainsi qu’à l’importance démesurée qu’elle accorde aux entreprises clientes. Sa tentative de reconquérir des parts de marché [en 2013] avec le Z10 à écran tactile et le Q10 à clavier dur a échoué de loin. Au cours des cinq années précédentes, les investisseurs de BlackBerry avaient vu s’évaporer plus de 90 % de la valeur actionnariale.
Les personnes travaillant dans les entreprises ont aimé et exigé l’iPhone, et la donne a changé. Après avoir été synonyme d’innovation, « BlackBerry » est devenu un produit statique, ennuyeux et fonctionnel. Une fois que l’iPhone est arrivé en ville, suivi par les appareils Android, BlackBerry a eu du mal à être compétitif et n’a tout simplement pas innové assez rapidement pour conserver ses fidèles. La marque BlackBerry a déjà été poussée à la quasi-extinction par ses concurrents, notamment l’iPhone d’Apple et les smartphones Android OS de Google, menés par les produits Samsung. L’iPhone d’Apple avait environ la moitié de la part de marché de BlackBerry en 2008, et Google Android en était à ses débuts. Fin 2011, BlackBerry avait moins de 9 % de parts de marché, Apple en avait près de 24 % et les téléphones Android OS dominaient avec plus de 50 %.